Se défouler, vibrer, se faire aider : les clés du bien-être

(Suite du témoignage de Philippe, 42 ans – Extrait 8/10)

[Pour mieux profiter de cet article, je vous invite à écouter cet extrait de Philippe au piano – un régal !]

Aller bien, pour moi, ça veut dire que je me fous la paix. A moi-même !
C’est à dire me sentir relativement en paix, au présent, sans envie de fuite. Sans besoin de m’occuper le cerveau. Présent au monde et à moi. J’essaie de me laisser tranquille.

Sinon je me défoule, je cours, ou je nage. Je perçois le bienfait physique pendant et le délassement ensuite. Malgré la fatigue, les soucis, je me sens réellement mieux après, c’est très apaisant. C’est presque devenu une drogue, j’en ressens le besoin avant d’y aller, comme quoi les endorphines ça marche !

Pour me sentir bien, je trouve tout à fait normal de faire appel à différents praticiens. Shiatsu, kinésiologie, acupuncture, magnétiseur, hypnothérapie… ou d’autres choses comme les rebouteux, la psychophanie… Un peu comme s’il s’agissait d’entretenir une maison : il faut parfois un charpentier, un maçon, un électricien… Là c’est pareil, pour m’entretenir moi il faut différents métiers et différentes approches. Il est important de se trouver en confiance avec la personne, et surtout d’aller voir des gens qui comprennent ce qu’est la pensée en arborescence. Ou sinon il faut se sentir assez sûr de soi pour faire prendre en compte sa spécificité.

Je compose donc, à la carte, et ponctuellement en fonction de mes besoins.

La kinésiologie par exemple, je l’ai pratiquée environ tous les deux mois. C’est un espèce de travail de fond, sur les réflexes musculaires, par rapport à une grille de lecture. C’est une manière pour moi de prendre conscience des défenses que je me mets, et de les abaisser doucement et régulièrement.

Je ne déclenche pas forcément les rendez-vous dans les moments où je vais mal, ça peut aussi être dans un moment où je vais suffisamment bien pour sentir le besoin de me réserver un moment pour moi, dans une période de tension. Je me confie à quelqu’un en qui j’ai confiance et dont je connais les compétences, pour passer un cap potentiellement difficile.

Le chant est devenu aussi pour moi une composante physique du bonheur. Au départ, comme professeur de musique, pianiste à la base, j’étais intéressé de savoir mieux utiliser ma voix, en faire autre chose. Et j’ai peu à peu découvert un véritable plaisir de sensations et de félicité, de sensorialité, lié notamment aux vibrations. Il s’agit donc autant de découverte de soi que de découverte artistique.

A pratiquer ces petites méthodes de bien-être ponctuelle… et bien à force ça devient durable.

Mais j’ai tout de même du mal avec la sociabilité.
Comme je me rends compte que ma sensibilité à fleur de peau peut troubler les personnes autour de moi, j’ai maintenant tendance à me mettre plus en retrait qu’avant. Parce que j’ai besoin de me préserver… mais la contrepartie est que ça me coupe de certaines relations sociales. En fait j’ai souvent du mal à savoir comment être avec les gens, et les gens qui ne me connaissent pas ont aussi du mal à savoir comment se comporter avec moi.
Cela m’aura pris du temps pour l’accepter. C’est néanmoins positif, comme un mouvement de fond, qui m’amène à être plus en paix avec moi-même. Et je pense pouvoir reconnaître très rapidement aujourd’hui, quelqu’un concerné par l’arborescence de pensée, dès le premier contact, dès les premières phrases échangées. Cela ne signifie pas forcément qu’on va bien s’entendre, mais les canaux de communication font la différence.

3 réponses à “Se défouler, vibrer, se faire aider : les clés du bien-être

  1. Merci pour ce partage Philippe. Simple. Doux. Je ne sais pas si ma pensée est arborescente mais comme ces témoignages m’arrondissent et enveloppent.

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  2. Tout est dit de façon très simple …on se sent bien dans tes mots Philippe.
    Je vais avoir 45 ans et tout me sépare de ce monde.
    Je vais essayer ta façon de pratiquer le lâcher de soi.
    Concernant la relation aux autres … je pense que c’est impossible.
    Merci pour ce partage, belle vie.

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  3. Merci Philippe. Vous écrivez bien, vrai. En vous lisant, je me sens un peu dans l’état qui suit la natation, ou la méditation. Mental au repos, je suis plus dans mes sens. Je m’applique, au présent, à approcher cette sérénité, malgré l’intensité qui habite chacune de mes cellules. Pas simple… Je regarde mes minettes qui ronflent sur le canapé comme si rien d’autre que leur sieste n’avait d’importance. J’aspire à cette philosophie-là !
    Ne changez pas. L

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