(Suite du témoignage de Charlotte, 35 ans)
Aujourd’hui, ma relation aux autres n’est pas si simple. Je comprends souvent plus vite, et ce que je peux dire passe alors pour de l’arrogance. En plus de ça, je capte toutes les émotions. Pour ne pas en souffrir, je mets ma « double carapace », et j’apparais alors comme froide, insensible, solitaire et autosuffisante. Cette mise en retrait passe pour de la timidité…. pas simple.
En terme d’appui psy, un an avant d’apprendre ma zébritude, j’avais commencé de la psychanalyse trans-générationnelle pendant plus d’un an. C’était pertinent et ça m’a permit d’avancer, mais c’était sans lien direct avec la douance ou le sentiment de décalage, plutôt avec mes parents et les générations au dessus. C’était donc neutre par rapport à ma douance. La psychanalyste a pourtant évoqué que j’étais quelqu’un de très intelligent et d’ hypersensible, mais sans être trop directe, en paraphrasant. Avec le recul, je pense qu’elle avait compris.
Comment se faire des amis lorsque l’on n’a pas le courage de s’avancer sachant qu’on sera vue différemment. au mieux comme une excentrique , mais plus généralement comme quelqu’un étrange que l’on rejet pour sa différence ?
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