(Suite du témoignage de Charlotte, 35 ans)
Il y a autre chose qui est important pour moi : je viens d’une famille catholique, peu pratiquante, et à un moment je me suis éloigné de la religion, par colère. Mais au cours de mon burn-out, j’ai déposé mon fardeau devant Dieu, et maintenant je le laisse me guider. Ça me rassure, ça me donne de la confiance et de la patience aussi : les mauvaises choses qui t’arrivent dans la tête, à un moment ça s’arrête, si tu reste intègre et si tu fais les choses qui sont bonnes pour toi et les gens autour, ce que tu sèmes prend ensuite son sens.
J’ai une capacité de discernement différente, car j’arrive mieux à interpréter les comportements des gens. J’ai le sentiment d’être plus clairvoyante.
Et puis je souffre de solitude, alors la religion face à ça c’est facile, c’est à n’importe quelle heure, et ça nourrit mon envie d’une dimension intellectuelle, spirituelle et philosophique. Donc c’est cérébral et chez moi et quand j’en ai besoin. Ça me rassure énormément.
C’est courageux de parler de Dieu en public
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