(Suite du témoignage d’Adèle, 40 ans)
En continuant à chercher comment me faire accompagner par des professionnels en méditation de pleine conscience et TCC (Thérapie comportementale et cognitive), selon les conseils de la psychologue de Cogito’z, j’ai pris contact avec le service du Professeur Lançon, à l’Hôpital de Ste Marguerite, le seul à Marseille à proposer ces techniques. Ils m’expliquent qu’ils ne peuvent pas me prendre en charge car j’arrive de nulle part. Ça m’énerve, je cherche le mail du chef de service et je lui demande comment on fait quand on n’a pas fric. Je n’ai pas envie de me retrouver hospitalisée trois mois plus tard pour dépression lourde et j’angoisse terriblement. Je reçois alors une réponse pour me proposer un rendez-vous.
Ce n’est que quelque temps plus tard que j’ai réalisé, en achetant le livre de Cécile Bost, « Différence et souffrance de l’adulte surdoué », que le Professeur Lançon en avait signé la préface… Tu m’étonnes que le sujet l’intéresse !
J’ai obtenu un rendez-vous fin d’été 2012, et sans attendre je programmais une petite soirée à la maison pour fêter ça. J’avais même trouvé un champagne de marque « Lanson ». J’avais mis tous mes espoirs dans ce rendez-vous, qui m’a effectivement fait beaucoup de bien sur le moment, et a été le début d’un cheminement passionnant.
J’ai été orienté vers des cycles de méditation avec une psychologue de son service, j’en ai suivi un premier de 8 séances, puis un autre à moitié. Ça a bien commencé et le premier cycle s’est bien passé, ça m’a été utile.
Mais le second a mal tourné alors j’ai arrêté, à cause d’une histoire d’enregistrement des séances. J’ai perdu la confiance en la psychologue, et j’ai arrêté la méditation.